Hawaii: Pré-départ.

« Une aventure n’en serait pas une sans quelques problèmes de dernières minutes ». Je ne sais pas qui je cite, sinon moi-même. J’ai la vive impression que, ces derniers mois, je ne juge plus que par ça. Que s’est-il donc encore passé? Ha ha ha… Ha ha ha… D’accord, je vais vous raconter, mais seulement si vous me promettez de ne pas vous moquer! (Et si vous pensez que vous ne pourrez pas vous en empêcher, alors fermez cette fenêtre de suite. DE SUITE J’AI DIT!!!) 
Tout commence début novembre, quelques jours seulement après Halloween – un signe, certainement. Toute guillerette, voilà que j’allume mon ordinateur et que, comme par magie, je reçois un e-mail m’annonçant que mon voyage à Hawaii a bien été confirmé : je partirai donc du 13 au 19 janvier. 

Les jours se passent, l’excitation monte, aucun nuage à l’horizon – pensez métaphoriquement, aucun nuage dans mon esprit, pas à Vancouver – jusqu’à ce qu’un terrible coup de fil me parvienne : « Alexia, ici le représentant européen de l’école ILAC – où je suis mes cours d’anglais. Je voulais simplement te dire que ta présence aux cours a énormément baissé le dernier mois, ce qui signifie que tu ne peux plus rater aucun cours, au risque de perdre ta bourse ». WHAT? Non non non, je me croirais au beau milieu d’un cauchemar. En effet, pour mon voyage à Hawaii, je dois rater 3 jours de cours et voilà que j’apprends que ce n’est pas faisable. « Ça t’apprendra à rater les cours euuuuuuuuh » doivent penser beaucoup d’entre vous. ÇA, c’est parce que vous ne connaissez pas toute l’histoire. En effet, j’ai eu la merveilleuse idée de suivre un programme supplémentaire afin de devenir professeur d’anglais en tant que langue étrangère, et ce en même temps que mon programme d’anglais général. Résultat? Durant quatre semaines, j’ai eu cours de 8h45 à 19h30 tous les jours (et même un samedi!). Étant extrêmement fatiguée, j’ai donc dû prendre quelques congés pour étudier et réussir correctement le programme TESOL… Alors non, non et re-non, en aucun cas je ne méritais de recevoir cet appel! 

Le jour J se rapprochant dangereusement, en d’autres mots étant le 3 janvier, je commence sérieusement à me demander comment faire, puisque le pourcentage de mes présences n’a pas l’air de vouloir s’améliorer, bien que je n’aie plus rater aucun cours depuis plus d’un mois. Je m’en vais donc discuter avec le représentant européen de l’école, Eduardo, pour la 628194ème fois et vais même toquer à la porte du bureau du directeur du cursus académique – puisque je suis maintenant en préparation à l’université – qui me répond que je dois aller re-discuter avec Eduardo mais que, puisque celui-ci est malade, je dois attendre jusque lundi… Euh oui d’accord, aucun problème, sauf que… bon ben oui peut-être que je suis censée partir mercredi matin, quoi. Pas trop de pression, ça va, la paix est en moi! (Looooooooooool) 

Ce fameux lundi, après une longue et sérieuse conversation avec le directeur académique et Eduardo, il semble y avoir une solution. Je vais peut-être simplement devoir changer l’heure de mon vol, histoire d’assister à une journée supplémentaire de cours. QUELLE BONNE NOUVELLE! Je n’ai donc qu’à envoyer un mail à mon agence de voyage et hop, l’affaire devrait être dans le sac! 
Mardi matin. Très tôt le matin. Très très très tôt le matin. Je m’éveille à 3h, sous le stress puisque je n’ai toujours reçu aucune réponse de l’agence de voyage ni du FOREM, qui sont censés me dire si la solution rêvée est réalisable…. Ou pas. J’ouvre donc ma boîte mail et… Avec stupeur… Découvre deux mauvaises nouvelles: 

– La solution rêvée n’est PAS réalisable. 

– Cela coûte 225€ de changer les dates du vol aller, et je devrais partir, qui plus est, deux jours plus tard. 6 jours moins 2 ça ne laisse pas une grande marge, on est bien tous d’accord là-dessus?

Quelque peu dépitée, je decide de profiter de mes trois dernières heures de sommeil et me rendors comme une masse. Allez savoir pourquoi, si ce sont les pouvoirs de l’adrénaline ou non, mais à 6h du matin je me réveille avec l’idée du siècle, dont je vous passerai les détails. J’envoie donc rapidement un e-mail au FOREM, sachant qu’en Belgique il est exactement 15h et que dans deux heures ce sera donc fermé. J’attends les 20minutes les plus longues de ma vie, et réalise par la même occasion qu’il me reste 24h avant mon supposé-vol-pour-Hawaii, grâce à ma super app Numerous. 24h Chrono, on connaît tous j’imagine? Oui? Bon bah c’était plus ou moins mon état d’esprit. Fort heureusement, je reçois une réponse du FOREM. Il ne me reste maintenant plus qu’à convaincre ILAC. C’est parti, rendez-vous à 14h avec Eduardo. En classe, je ne peux m’empêcher de regarder l’horloge toutes les secondes. « Plus que 18h avant mon supposé-vol-pour-Hawaii », « Plus que 17h59 avant mon supposé-vol-pour-Hawaii », « Plus que 17h58 et 55 secondes avant mon supposé-vol-pour-Hawaii » et bla et bla et bla… Bref, vous avez compris le principe. À 14h, je sors sous la pluie et marche d’un pas décidé, tel une Warrior, vers le building où se trouve le bureau d’Eduardo. J’y arrive. J’entre. J’explique. J’attends. Je ré-explique. J’entends « it’s alright« . It’s al-WHAT? « It’s alright. » J’enlace ce gentil jeune homme. Je sors. Je fais un petit saut en rue, sous la pluie, comme dans les films.

JE PARS À HAWAII! 




 « Pffff, toute cette histoire pour nous dire ça au final… Les histoires qui finissent bien, c’est même pas drôle ». Ne vous en faites pas, vu comme c’est parti, les (més)aventures ne font que commencer… Surtout en gardant à l’esprit que je n’ai que 40minutes pour changer de vol à San Francisco, le deuxième plus grand aéroport de Californie.


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